336 GROS (s) CARACTERES (s)

"On m'appelle Tristan, j'ai trois cents ans et j'ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour. Une nouvelle vie commence pour moi - mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu'une jeune fille a sculptée dans mon bois ?

Dans les années 1950, Bernard, petit bloc de chagrin balloté à la suite de la séparation de ses parents, se retrouve à Queffiac, la ferme de son oncle Adrien et de sa tante Berthe, dans la campagne des Côte-du-Nord. Le petit parisien a bien du mal à s'adapter à cette nouvelle vie qu'on lui impose et souffre cruellement de l'éloignement de sa mère. Pourtant, il va vivre de belles aventures et des petits bonheurs qui marqueront à jamais sa vie d'homme...

Agnès et Eva ont tout pour que se dessine, à l'aube de leur vie, un destin merveilleux. Les chemins des deux soeurs inséparables vont bifurquer pour un temps lorsque l'amour vient enflammer le coeur d'Agnès. Les drames et les chagrins sauront les réunir pour le meilleur et pour le pire...

Tandis que s'élèvent de lugubres incantations et que brûlent les feux trompeurs, des navires apparaissent, aux cales chargées d'ambres, de tissus précieux, de fourrures et de sel. Des hommes sont sauvagement massacrés, des innocents torturés... La peur et la haine se répandent aux confins du duché d'Aquitaine...

Qui est donc la mystérieuse Valentine qui fascine le petit Charles dès les premiers instants de leur rencontre ? Pourquoi la fillette semble-t-elle étrangement mûre et différente des autres ? Quel est son secret ? Pourquoi disparaît-elle à l'instant du bonheur ?

Lorsque son professeur de l'Ecole du Louvre décède, Yvan Sauvage se retrouve légataire d'un secret prodigieux : le vieil homme était sur le point de déchiffrer un code menant à l'un des trésors les mieux gardés du règne de François 1er. Yvan n'a alors de cesse de résoudre l'énigme. Marion entre dans son jeu, et le duo se lance dans le décryptage des messages codés que recèlent les châteaux, statuaires et monuments édifiés par les architectes de l'époque, dont Léonard de Vinci. Puis ils explorent des itinéraires dont la cartographie de la Renaissance a fixé le tracé. La résolution du code Salamandre pourrait bien déclencher une traque sanguinaire...

Donnez la main à Marie, petite fille née à la fin de la dernière guerre dans un village du Massif-Central. Elle vous fera visiter son humble demeure. Elle vous entraînera dans sa verte campagne souvent accompagnée de ses nombreux frères et soeurs. Avec eux, vous participerez aux fenaisons, aux moissons... qui, à l'époque, s'effectuaient encore avec des outils et des gestes séculaires. Ses parents vous apprendront à faire le pain, le beurre, le fromage... Vous retrouverez l'école primaire d'antan avec le porte-plume, l'encre violette, les bons-points, les images... Vous y rencontrerez Mathias, son meilleur ami...
Après sa réussite aux bacs, Marie vous emmènera à Lyon, puis à Paris où elle évoluera dans un monde de luxe totalement opposé au sien. Saura-t-elle rester simple ?

Au coeur des Basses-Alpes, là où la terre est rude, secrète mais convoitée, où il faut être du village pour savoir...
Un meurtre mystérieux, puis un suicide, tout aussi bizarre, probablement liés. Sous l'invasion des journalistes et des gendarmes, le village s'isole, s'enferme, allergique aux agressions extérieures.
C'est ensuite une relation hasardeuse entre toute une série de morts curieuses qui ont ponctué l'histoire du village pendant plus d'un siècle. Mais comment le petit secrétaire de mairie, nouveau venu, un "estranger" tenu à l'écart de tout et par tous, surveillé, menacé, pourrait-il remonter la piste et comprendre ?

Le jeune Walter Wilding est un négociant en vins dont le commerce prospère est installé sur les rives de la Tamise à Londres. A la mort de sa mère, il découvre par hasard qu'il n'est pas son vrai fils. Cette nouvelle le plonge dans un abîme de culpabilité : il usurpe l'héritage d'un inconnu. Il décide alors de retrouver cet enfant perdu. Les faits remontent à vingt-cinq ans et toutes les pistes qu'il suit mènent à des impasses.
Pendant ce temps, son jeune associé, George Vendale, retrouve une vieille connaissance qui se trouve être le tuteur d'une jolie jeune fille dont il va tomber amoureux...
Ces deux intrigues qui semblent n'avoir aucun rapport ne vont pas tarder à se rejoindre.

Jeune universitaire, Sébastien a tout pour réussir et croquer la vie à pleines dents. Quelle mouche le pique alors de vouloir s'installer seul, dans la campagne corrézienne avec son chien et sa chatte, insensible aux interrogations et aux remarques de ses amis ?

Alex vient d'hériter d'une fermette en ruine, perdue sur un lointain plateau des Alpes de Haute-Provence. Lui, le citadin marseillais, tombe amoureux de ce "bout du monde". Par hasard, il découvre dans une cache, un cahier datant de 1902, écrit par la dernière habitante des lieux. Mais le récit s'arrête brusquement et laisse présager qu'un meurtre a été perpétré dans un endroit magnifique. En cherchant à savoir ce qui s'est passé, cent-dix ans plus tôt, Alex le rationnel va vaciller entre onirisme et réalité.
Il connaîtra le fin mot de l'histoire, rencontrera l'amour, mais ne retrouvera la sérénité qu'en acceptant la volonté de celle qui naquit au "Jas de la Bouscarle" cent-trente ans plus tôt.

La vie nous réserve parfois de sacrées surprises... Ce remplacement de factrice dans ce petit village perdu de Corrèze commençait bien, entre des autochtones plutôt pittoresques et un farniente bienvenu par ces temps de canicule. Oui, tout allait bien pour notre héroïne.. jusqu'au premier meurtre.
A ce moment-là, il est déjà trop tard et plus rien ni personne ne pourrait arrêter le cours des choses. Oui, Saint-Robert-l'Eglantier était un village paisible, mais cet été-là, tout bascula...

Mes ancêtres n'ont jamais quitté ce haut pays, aux confins de la Haute-Loire et de l'Ardèche. Tous étaient laboureurs, certains ajoutant sur leur carte de visite tailleur d'habit ou sabotier.
Aimé-Fernand, mon père, sera le premier d'une longue lignée à ne pas vivre directement de la terre. Il quitte la ferme familiale en 1931 pour épouser Hélène, ma mère. Mon grand-père maternel est propriétaire d'une grande bâtisse isolée au bord d'un ruisseau, flanquée de deux constructions à un seul niveau : un moulin et une scierie. Voici donc mon père meunier et scieur.
Quand je me tourne vers mon enfance, dans la multitude des souvenirs engrangés, moulin, scierie et ferme sont intimement liés. J'invite les lecteurs à m'accompagner.

Il y avait le curé de campagne, l'instituteur, le maire, le notaire... A toutes ces figures emblématiques des villages de France, il faut désormais ajouter le journaliste-correspondant de presse.
Pendant des dizaines d'années, Michel Cluzel a battu les chemins vicinaux et routes départementales pour le Berry Républicain. Ce fut l'occasion de faire des rencontres fortes, vraies, avec des femmes et des hommes dont la vie de labeur a bien souvent été traversée par les grands événements d'un vingtième siècle chaotique.
Bergères, vignerons, ou maîtres d'école relatent leurs destins avec une touchante modestie et dressent un tableau juste du monde rural encore si présent dans les mémoires.

"- Drôle d'été..., répéta le commandant d'une voix inspirée, immobilisant ses babouches entre deux enjambées théâtrales.
- Drôle de commandant, marmonna Jérôme, assis à l'écart sur l'une des chaises de bois, bien décidé à n'être en ce dernier soir guère plus figurant.
La terrasse en ciment rouge semblait une scène antique sur laquelle un acteur prodédait à d'ultimes essais. Ni le moment, ni les circonstances ne justifiaient le peignoir dont le commandant était vêtu ; mais il n'y avait là rien de surprenant pour qui connaissait le personnage.
Instigateur de la soirée, le commandant avait d'abord décidé qu'elle se donnerait chez lui."

Au cours d'une escalade particulièrement difficile sur les falaises d'Orpierre dans les Alpes de Haute Provence, Jacques Chambon et Serge Rouget, deux chevronnés de la montagne, sont victimes d'une chute mortelle pour le premier et de graves blessures pour le second. L'enquête des gendarmes de Sisteron conclut à un accident, mais une révélation pousse le commissaire Couturier à soupçonner un assassinat maquillé en accident. Il reprend l'enquête, mais il devra résoudre également un nouveau meurtre.
Deux assassinats qui semblent totalement indépendants... à première vue ! Illusions, mensonges, faux-semblants... Qui est vraiment coupable ?

Une fois par an, Florence, Elise et Caroline se retrouvent pour leur traditionnel pique-nique sur le pont des Arts. Depuis que leur amitié s'est nouée sur les bancs du collège, le sujet de conversation n'a guère varié : l'amour et les avantages comparés du célibat et de la vie conjugale.
Cette année-là, les dossiers sont lourds. Après vingt-deux ans de mariage, Marc a délaissé Elise. Florence et Nicolas se traînent de scènes pénibles en silences peinés, arrosés d'alcool et de mensonges. Et Caroline ? Célibataire en mal d'enfant, la belle préfère donner à ses amies l'image d'une chasseresse savourant sa liberté. Mais quel obscur désir harcèle donc les mâles à l'approche de la cinquantaine ?

Quand Baptiste, par lassitude, perd pied et coule lamentablement devant ses élèves, c'est dans la solitude de L'Aulp de Balme, un alpage perdu à l'abandon, qu'il va se réfugier. Harcelé par ses vieux démons, il tente une difficile reconquête des lieux et de son être mais bientôt, inattendue, Simone, la grosse fille de la ferme d'en bas, va innocemment venir jeter le trouble dans l'austérité de sa retraite...

Les années 1915 et 1916 ont été, pour Henri Barbusse, décisives. C'est en 1915 qu'il a vécu "Le Feu" dans les tranchées du Soissonnais, de l'Argonne et de l'Artois, comme soldat d'escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d'infanterie où il s'était engagé. C'est en 1916, au cours de son évacuation dans les hôpitaux, qu'il a écrit son livre. Celui-ci, publié par les éditions Flammarion à la fin de novembre, remporta aussitôt après le prix Goncourt.
Considéré dans le monde entier comme un des chefs-d'oeuvre de la littérature de guerre, c'est un des témoignages les plus vrais et les plus pathétiques des combattants de première ligne.

Les années 1915 et 1916 ont été, pour Henri Barbusse, décisives. C'est en 1915 qu'il a vécu "Le Feu" dans les tranchées du Soissonnais, de l'Argonne et de l'Artois, comme soldat d'escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d'infanterie où il s'était engagé. C'est en 1916, au cours de son évacuation dans les hôpitaux, qu'il a écrit son livre. Celui-ci, publié par les éditions Flammarion à la fin de novembre, remporta aussitôt après le prix Goncourt.
Considéré dans le monde entier comme un des chefs-d'oeuvre de la littérature de guerre, c'est un des témoignages les plus vrais et les plus pathétiques des combattants de première ligne.