19 CLASSIQUE (s)

Contient : "Piensa en mi" ; "Quizas, quizas, quizas" ; "Historia de un amor" ; "La cumparsita" ; "Dos cruces" ; "Cielito lindo" ; "La llorona" ; "Besame mucho" ; "Ella" ; "Esperanza" ; "Paloma negra" ; "El dia que me quieras" ; "Por una cabeza" ; "Siboney" ; "Cu ti lu dissi"

Contient : "Glorificamus te (Le lac des cygnes) ; "Savoir aimer" ; "Les lacs du Connemara" ; "Le vent de l'espoir (L'hymne à la joie)" ; "Puisque tu pars" ; "Au commencement (Boléro)" ; "La prière (Je vous salue, Marie)" ; "Mon vieux" ; "Je cherche ton visage (texte lu par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri)" ; "Mon enfant est parti (Adagio)" ; "L'indifférence" ; "Prière à Marie" ; "Douce nuit" ; "Aux amis de "Spiritus Dei" (texte lu par Les Prêtres et Mgr Jean-Michel di Falco Léandri)"
Inédits : "Mon vieux (version chorale)" ; "Ouvre ton coeur (7ème symphonie)" ; "Avec la foi" ; "Etre prêtre pour aimer (Aria)".

Contient : "Pater Noster" ; "Sanctus" ; "Sit Gloria Domini In Saecula Annon. 9Th C." ; "Victime Paschali Laudes" ; "Nos Qui Vivimus Annon. 9Th C." ; "Benedicamus" ; "Ego Sum Alpha Et Omega Annon. 12Th C." ; "Nos Qui Vivimus" ; "Cunctipotens Genitor Deus Annon. 9Th C." ; "Qui Amat Animam Suam Annon. 13Th C." ; "Tu Patris Sempiternus Annon. 9Th C." ; "Maria Assumptio - Huius Chori Annon. 13Th C." ; "Agnus Dei" ; "Ave Maria Gregoriam Chant" ; "Miserere Annon. 13Th C." ; "Santa Maria Amar Annon. 13Th C.".

Dès que Karen Gomyo a entendu pour la première fois un disque d'Astor Piazzolla, à l'âge de 14 ans, elle a été fascinée : "Je n'avais jamais entendu une telle combinaison de sensualité, de férocité, d'espièglerie, de tristesse et de nostalgie." En tant que violoniste, elle a trouvé le rôle du violon dans les musiques de Piazzolla particulièrement inspirant, et a commencé à jouer elle-même, d'abord dans diverses combinaisons d'ensembles, et finalement avec le pianiste de longue date de Piazzolla, Pablo Ziegler, et son Quatuor Tango. Dans le présent disque, elle a choisi d'enregistrer des versions pour cordes seules de trois oeuvres initialement destinées à un quintette de tangos (Saisons), une guitare et une flûte (Histoire) et une flûte solo (tudes).

Jean-Sébastien Bach et l'Akademie für Alte Musik Berlin, c'est toute une histoire ! Réalisé avec la complicité bienvenue d'Isabelle Faust et Antoine Tamestit, cet enregistrement fait suite à une intégrale des Concertos pour violon (2019) qui a marqué les esprits. S'abreuvant régulièrement à la source des Brandebourgeois depuis une première gravure mémorable à la fin des années 90, les musiciens berlinois sont parvenus à une maîtrise souveraine non pas d'une, mais de six partitions qui, sous leurs doigts, se présentent comme les épisodes successifs d'un théâtre musical épris de danse, de transparence sonore et de liberté.

Comme toute grande oeuvre, celle de Schumann dépasse son créateur pour s'adresser à tous les hommes. Gilles Colliard voue une véritable passion à ce compositeur si "personnel" et a souhaité vous proposer ses transcriptions pour cordes de ces deux concerti parmi les plus émouvants de tout le répertoire. Rien dans cette musique ne se veut brillant. Rien n'est écrit pour épater la galerie. Tout s'inscrit dans l'intimité. Reste l'épineuse question de la transcription. Est-ce trahir la pensée d'un compositeur que de modifier l'instrumentation initialement prévue ? Il n'y a pas de réponse toute faite à cette interrogation, et tout dépend de l'oeuvre dont on parle, et de la nouvelle orchestration proposée. La transcription est une pratique généralisée entre compositeurs depuis la nuit des temps, et sur le principe, elle n'a rien de choquant. S'agissant de Schumann et de ces deux concerti pour violon et violoncelle, leur caractère introverti nous asemblé en adéquation avec les possibilités d'expression des cordes. Cette musique n'est pas tournée vers un auditeur qu'elle voudrait séduire. En un certain sens, elle n'est faite que pour les interprètes, qui, pour bien la jouer, ne doivent s'adresser qu'à eux-mêmes. C'est un paradoxe : toucher Autrui en ne parlant qu'à Soi. Les cordes excellent à cet exercice d'introspection.

Saint-Saëns consacra une grande partie de sa vie aux instruments à vent. D'influence classique, souvent académique, il s'inscrit pourtant dans une ligne esthétique poétique prenant source dans la Pléiade. Il influencera les néoclassiques dont le Groupe des Six et Poulenc en particulier, dans ses œuvres avec vents. A l'extrême fin de sa vie, Saint-Saëns s'érige en novateur et fondateur de l'école française des vents.