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La vie nous réserve parfois de sacrées surprises... Ce remplacement de factrice dans ce petit village perdu de Corrèze commençait bien, entre des autochtones plutôt pittoresques et un farniente bienvenu par ces temps de canicule. Oui, tout allait bien pour notre héroïne.. jusqu'au premier meurtre.
A ce moment-là, il est déjà trop tard et plus rien ni personne ne pourrait arrêter le cours des choses. Oui, Saint-Robert-l'Eglantier était un village paisible, mais cet été-là, tout bascula...

Mes ancêtres n'ont jamais quitté ce haut pays, aux confins de la Haute-Loire et de l'Ardèche. Tous étaient laboureurs, certains ajoutant sur leur carte de visite tailleur d'habit ou sabotier.
Aimé-Fernand, mon père, sera le premier d'une longue lignée à ne pas vivre directement de la terre. Il quitte la ferme familiale en 1931 pour épouser Hélène, ma mère. Mon grand-père maternel est propriétaire d'une grande bâtisse isolée au bord d'un ruisseau, flanquée de deux constructions à un seul niveau : un moulin et une scierie. Voici donc mon père meunier et scieur.
Quand je me tourne vers mon enfance, dans la multitude des souvenirs engrangés, moulin, scierie et ferme sont intimement liés. J'invite les lecteurs à m'accompagner.

Il y avait le curé de campagne, l'instituteur, le maire, le notaire... A toutes ces figures emblématiques des villages de France, il faut désormais ajouter le journaliste-correspondant de presse.
Pendant des dizaines d'années, Michel Cluzel a battu les chemins vicinaux et routes départementales pour le Berry Républicain. Ce fut l'occasion de faire des rencontres fortes, vraies, avec des femmes et des hommes dont la vie de labeur a bien souvent été traversée par les grands événements d'un vingtième siècle chaotique.
Bergères, vignerons, ou maîtres d'école relatent leurs destins avec une touchante modestie et dressent un tableau juste du monde rural encore si présent dans les mémoires.

"- Drôle d'été..., répéta le commandant d'une voix inspirée, immobilisant ses babouches entre deux enjambées théâtrales.
- Drôle de commandant, marmonna Jérôme, assis à l'écart sur l'une des chaises de bois, bien décidé à n'être en ce dernier soir guère plus figurant.
La terrasse en ciment rouge semblait une scène antique sur laquelle un acteur prodédait à d'ultimes essais. Ni le moment, ni les circonstances ne justifiaient le peignoir dont le commandant était vêtu ; mais il n'y avait là rien de surprenant pour qui connaissait le personnage.
Instigateur de la soirée, le commandant avait d'abord décidé qu'elle se donnerait chez lui."

Au cours d'une escalade particulièrement difficile sur les falaises d'Orpierre dans les Alpes de Haute Provence, Jacques Chambon et Serge Rouget, deux chevronnés de la montagne, sont victimes d'une chute mortelle pour le premier et de graves blessures pour le second. L'enquête des gendarmes de Sisteron conclut à un accident, mais une révélation pousse le commissaire Couturier à soupçonner un assassinat maquillé en accident. Il reprend l'enquête, mais il devra résoudre également un nouveau meurtre.
Deux assassinats qui semblent totalement indépendants... à première vue ! Illusions, mensonges, faux-semblants... Qui est vraiment coupable ?

Une fois par an, Florence, Elise et Caroline se retrouvent pour leur traditionnel pique-nique sur le pont des Arts. Depuis que leur amitié s'est nouée sur les bancs du collège, le sujet de conversation n'a guère varié : l'amour et les avantages comparés du célibat et de la vie conjugale.
Cette année-là, les dossiers sont lourds. Après vingt-deux ans de mariage, Marc a délaissé Elise. Florence et Nicolas se traînent de scènes pénibles en silences peinés, arrosés d'alcool et de mensonges. Et Caroline ? Célibataire en mal d'enfant, la belle préfère donner à ses amies l'image d'une chasseresse savourant sa liberté. Mais quel obscur désir harcèle donc les mâles à l'approche de la cinquantaine ?

Quand Baptiste, par lassitude, perd pied et coule lamentablement devant ses élèves, c'est dans la solitude de L'Aulp de Balme, un alpage perdu à l'abandon, qu'il va se réfugier. Harcelé par ses vieux démons, il tente une difficile reconquête des lieux et de son être mais bientôt, inattendue, Simone, la grosse fille de la ferme d'en bas, va innocemment venir jeter le trouble dans l'austérité de sa retraite...

Les années 1915 et 1916 ont été, pour Henri Barbusse, décisives. C'est en 1915 qu'il a vécu "Le Feu" dans les tranchées du Soissonnais, de l'Argonne et de l'Artois, comme soldat d'escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d'infanterie où il s'était engagé. C'est en 1916, au cours de son évacuation dans les hôpitaux, qu'il a écrit son livre. Celui-ci, publié par les éditions Flammarion à la fin de novembre, remporta aussitôt après le prix Goncourt.
Considéré dans le monde entier comme un des chefs-d'oeuvre de la littérature de guerre, c'est un des témoignages les plus vrais et les plus pathétiques des combattants de première ligne.

Les années 1915 et 1916 ont été, pour Henri Barbusse, décisives. C'est en 1915 qu'il a vécu "Le Feu" dans les tranchées du Soissonnais, de l'Argonne et de l'Artois, comme soldat d'escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d'infanterie où il s'était engagé. C'est en 1916, au cours de son évacuation dans les hôpitaux, qu'il a écrit son livre. Celui-ci, publié par les éditions Flammarion à la fin de novembre, remporta aussitôt après le prix Goncourt.
Considéré dans le monde entier comme un des chefs-d'oeuvre de la littérature de guerre, c'est un des témoignages les plus vrais et les plus pathétiques des combattants de première ligne.

Un jeune étudiant s'apprête à quitter Paris. Mais la visite d'un camarade va tout changer. On lui propose une mission. Mettre à l'abri un maximum de femmes et d'enfants juifs, les convaincre d'arracher leur étoile jaune ; les faire passer sur la rive gauche : simplement franchir les guichets du métro du Louvre.
En toute humilité, Roger Boussinot raconte sa propre histoire. Il se souvient comme il était difficile d'aborder une inconnue dans la rue, comme il était impossible d'expliquer qu'il ne fallait pas se fier à la police française. Et que ses vacances n'auront finalement attendu que quelques heures, le temps qu'ait eu lieu ce qu'on appellera plus tard la "Rafle du Vel d'Hiv".

De la plus petite à la plus grande, de la plus humide à la plus ensoleillée, de la capitale de l'ail à celle des amoureux, c'est un véritable tour de France des communes les plus pittoresques que Pierre Bonte nous invite.
Connaissez-vous la commune où les ânes volent ? Et celle dont les cheminées sont en tire-bouchon ? Savez-vous où le roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers ?... Vous les saurez et vous en apprendrez bien d'autres en lisant ce livre réjouissant, fourmillant d'anecdotes.

Paris, 25 octobre 1499. Le vieux pont Notre-Dame, porteur de cinquante-huit maisons, s'effondre dans la Seine en crue : cinq cents blessés, un millier de morts.
Parmi les sauveteurs, deux hommes dont la nuit va sceller le destin. Gilles Trempeneur, chirurgien-barbier au visage marqué par la variole ; et l'énigmatique Mains-Fortes, qui a perdu son fils adoptif dans la catastrophe. Pour ce lutteur aux poings d'acier, il ne peut s'agir d'un accident, mais d'un acte prémédité : le pont a été... assassiné !

Monique Lerbier est heureuse : elle épousera bientôt l'homme qu'elle aime. Un soir, pourtant, elle le surprend en compagnie de sa maîtresse. Humiliée, elle se venge avec le premier venu, puis, au lieu de rentrer dans le rang comme ses parents le lui intiment, elle décide de prendre en main son destin et ses amours. Avec gourmandise, curieuse de tout, Monique va alors multiplier les expériences émancipatrices.

L'auteur nous fait partager la vie de Casimir dans sa ferme à la fin du XIXe siècle. L'humour se mêle aux drames provoqués par les haines ancestrales, héritées des guerres de religion, entre les voisins, Casimir le parpaillot et Régis le papiste.

"Casimir l'Ardéchois" c'est aussi l'histoire du grand amour d'un jeune garnement surnommé "Calamité" pour sa grand-mère Lydie et son grand-père Casimir.

L'auberge de la Croix d'Or résonne de rires, de conversations, de verres qui tintent. Les nouveaux propriétaires, Eulalie et Jean-Pierre, ont su insuffler à cet incontournable relais de poste des Basses Cévennes, l'élan du renouveau.
C'est en l'honneur de Pauline, leur servante, qui doit se fiancer à Raoul, fils unique d'un gentilhomme campagnard. La promise n'a pas de grand bien mais c'est une fille honnête, tendre et travailleuse qui se révèle être d'une beauté à déclencher les passions et à réveiller des tempéraments insoupçonnés.
Qui se douterait qu'au travers des vitres embuées de l'auberge deux yeux épient les réjouissances ? Un regard de serpent, chargé de haine, s'attarde sur le couple d'amoureux...

Le cadavre d'un notable rouennais est retrouvé au pied de la falaise de Vaucottes. Au sommet de cette falaise, une maison isolée. Comment ne pas repenser à cette affaire vieille de dix-sept ans ? Des parties fines impliquant des notables et des jeunes filles mineures se déroulaient dans cette maison.
Bridé par sa hiérarchie, le commissaire Bruzzaniti n'avait pu, à cette époque, mener l'enquête à son terme. Il ruminait son échec, au point que cela devienne une obsession.
Trois autres notables sont assassinés de façon singulière. Tous ces meurtres confortent le commissaire dans son idée première : ils sont le résultat d'une vengeance. Le commissaire voit ses convictions mises à mal. La lecture d'un troublant journal intime ne fera qu'ajouter le doute au doute...

Les auteurs nous entraînent dans la vengeance machiavélique d'une épouse bafouée. L'histoire se passe en Ardèche avec quelques incursions dans la Loire, puis dans un deuxième temps à Paris et en Bretagne.

Ce matin-là, Célestine ne se leva pas tout de suite. Elle se cala contre les deux oreillers et ferma les yeux. Elle voulait revivre le rêve étrange qu'elle venait de faire.
Elle marchait dans une immense forêt de sapin quand, soudain, elle aperçut quatre ou cinq hommes occupés à abattre un arbre. Elle s'approcha et faillit tomber à la renverse : elle avait reconnu parmi eux, son fils Gaby qui la regardait en souriant. Elle voulait lui parler, mais resta sans voix clouée au sol...

"Sur la tête de ma mère, j'te jure que c'est vrai !"
C'est cette petite phrase qui a tout déclenché. Ce sont ces quelques mots qui ont décidé Jeanne à réagir. La cinquantaine sage et soumise, elle a besoin de recul pour réfléchir au sens de sa vie. Elle a toujours assumé ses responsabilités, tenu son ménage, élevé ses enfants, choyé son mari... Mais qui pense encore à elle ? Son imagination, pour quelques jours de vacances, l'emmène de la Préhistoire au XIXe siècle en passant par l'ère gauloise et le Moyen Age, retraçant les méandres de la condition féminine au fil des siècles.

Jenny et Sils sont contraints par la dureté des temps de rendre les clefs de leur librairie et de leur domicile. Ils vont chercher refuge dans une maison perdue, en ruines, perchée dans la montagne. Avec leurs cartons de livres, une ânesse et une chienne, il leur faut s'acclimater à cette nouvelle existence : survivre aux intempéries, tels des Robinson Crusoé du XXIe siècle, exclus de la société matérialiste. Dans cet âpre combat, la redécouverte des corps, l'apprentissage de l'isolement et la puissance de la littérature leur feront-ils découvrir une nouvelle manière d'être au monde ?